La safety-car est intervenue dès le 7ème tour de course. Au grand dam des puristes.
Il faut croire que le piteux exemple de l’édition 2009 ne leur a pas servi de leçon. À quoi bon s’obstiner à déplacer chaque année à 16 heures (heures locales) le départ du Grand Prix de Malaisie quand on sait que les orages sont monnaies courantes en fin d’après midi dans cette région tropicale. Alors oui, ce cher Bernie Ecclestone et la FIA ont comme toujours pensé au confort de nous autres européens. Mais si c’est pour assister au simulacre de course auquel on a eu droit, cela ne vaut vraiment pas la peine de se lever plus tard. Déployer la voiture de sécurité alors qu’il se mettait à peine à pleuvoir est une hérésie totale. Attendre 52 minutes pour faire repartir les voitures derrière ce maudit safety-car alors qu’il ne pleuvait plus depuis 30 minutes en est une autre. N’a-t-on pas affaire aux meilleurs pilotes du monde ? Des pilotes capables de réaliser des prouesses volant en main même dans des conditions dantesques ? À trop vouloir protéger une discipline et des champions qui ne demandent pas tant de chichi, la FIA est en train de progressivement détruire l’essence même de la catégorie pinacle du sport automobile. Celle pourquoi tant de passionnés dans le monde admirent et suivent chaque week-end de Grand Prix les aventures de ces as du volant. Celle qui autrefois faisait rêver les amateurs de Formule 1. Sa dangerosité.
